N°6 Pèlerine en cachemire blanc (fig.26)

fig.26 Moitié de la pèlerine

N°5 Fichu en cachemire violet (fig.27)

fig.27 Moitié du fichu

N° 2, 3 et 7 Pèlerine en satin bleu (fig.28)

fig.28 Moitié de la pèlerine

N°8 Pèlerine carrée (fig.29-30)

fig.29 Devant

fig.30 Moitié du dos

N°4 Fichu en cachemire, ou satin (fig.31-32)

fig.31 Devant

fig.32 Moitié du dos

N°1 Pèlerine en satin blanc (fig.33-35)

fig.33 Devant

fig.34 Moitié du dos

fig.35 Garniture

Nœud en satin rouge et reps noir (fig.36)

fig.36 Moitié du nœud

Description de la planche de patron

On porte ces pèlerines au théâtre, au concert, etc. : quelques-unes (n° 5 et 7) peuvent servir pour toilette d’intérieur.

Pèlerine en satin blanc (n°1).
La garniture de cette pèlerine (ouatée et doublée) se compose d’une bande dentelée, de pattes et de biais, le tout en satin blanc, de frange blanche crêpée ayant 7 cent. de largeur, et de grelots blancs en passementerie. On coupe deux morceaux d’après la fig. 33, le dos entier, d’après la fig. 34, qui en représente seulement la moitié ; on pique le satin, la ouate et la doublure, on assemble les morceaux, en rapprochant les chiffres pareils ; sur l’encolure, on pose un liséré. Pour la bande dentelée, on prend un morceau de satin suffisamment long, avec doublure de lustrine, on le dispose d’après la fig. 35, on borde le côté dentelé avec un biais en satin, on y forme des plis, en fixant chaque croix sur le point ; les pattes sont faites avec un biais de satin, ayant un cent. de largeur ; un même biais cache la couture de la rangée de pattes ; en dessous, on pose la frange, et sur le devant, des agrafes.

Pèlerine en satin bleu (n°2 et 3).
Cette pèlerine, faite en satin bleu, est bordée sur son encolure d’un entre-deux en guipure, et couverte de tulle de guipure ; ouate et doublure en lustrine blanche ; la garniture se compose de deux guipures, l’une froncée, ayant 5 cent. de largeur, toute posée à plat, ayant 3 cent. de largeur, et de biais en satin bleu ayant 3/4 de cent. de largeur. Au milieu par derrière la pèlerine est plissée, et garnie d’une rosace ovale faite en guipure et ruban de satin bleu ; pour cette rosace on coud ensemble deux morceaux de guipure (5 cent. de largeur) ayant chacun 71 cent. de longueur, en les disposant de telle sorte que le côté dentelé de l’un de ces morceaux repose sur le pied de l’autre morceau ; on coud ces deux morceaux ensemble sur l’un de leurs côtés transversaux, et l’on forme une rosace ovale, en fronçant la dentelle de dessus sur son côté long en cousant les fronces ensemble. Le noeud a deux bouclettes (chacune 11 cent. de longueur) et deux pans (chacune 46 cent. de longueur) en satin pris double, ou bien en ruban de satin à double face, ayant 1 cent de largeur ; on coupe la pèlerine entière, d’après la fig. 58, qui en représente seulement la moitié, on la drape au milieu par derrière, en posant chaque croix sur le point, ce qui forme trois plis ; par devant, on fixe un noeud.

Fichu en cachemire, ou satin (n°4).
Ce fichu est fait en satin maïs, garni de cygne, et d’un volant coupé en biais, posé sur le bord inférieur et sur l’encolure ; ce volant a un ourlet piqué, d’un cent. ; sa largeur est de 4 cent. 1/2 à l’encolure, de 6 cent. sur le bord inférieur ; on coupe le fichu d’après les fig. 31 et 32.

Fichu en cachemire violet (n°5).
La garniture se compose de biais et de pattes en satin violet, de boutons, recouverts en même satin, et d’une frange de même couleur ; ceinture et noeud en même satin. On coupe le fichu entier avec doublure (et ouate si l’on veut) d’après la fig. 27, qui en représente seulement la moitié ; on fait la pince de l’épaule, on pose la garniture en partie indiquée sur le patron, on attache le fichu à une ceinture ayant 4 cent. de largeur, se fermant avec des agrafes.

Pèlerine en cachemire blanc (n°6).
Doublure de lustrine blanche, et ouate ; l’encolure est garnie d’une bande plissée, en cachemire (ayant 1 cent. 1/2 de largeur), dont la couture est cachée sous un biais de cachemire (1 cent. de largeur) liséré en satin blanc ; même garniture sur le contour de la pèlerine ; mais la bande plissée, dont la larguer est de 2 cent. 1/2, à son point de départ (encolure), s’élargit graduellement de façon à avoir 6 cent. 1/2 de hauteur. Au milieu par derrière, on coud la pèlerine ensemble depuis 5 jusqu’à 6 ; on fronce l’espace qui va de la croix au chiffre 6, sur une étendue de 6 cent. 1/2, puis on pose les noeuds ; la fig. 26 représente la moitié de la pèlerine ; sous les objets faits en cachemire, on pose en général une première doublure en gaze raide.

Fichu en cachemire noir (n°7)
On le double de lustrine, on le garnit d’un volant de cachemire bordé de satin noir, dont la couture est cachée sous un rouleau de même satin ; le fichu est plissé sur les épaules et orné d’un noeud en ruban de satin noir ; on le coupe d’après la fig. 28, en laissant, sur le contour extérieur, 16 cent. d’étoffe en plus, pour allonger le fichu, et permettre de le croiser par devant, et de le plisser sur les épaules.

Pèlerine carrée (n°8)
On fait cette pèlerine en satin ou cachemire piqué, — ou bien en velours ouate, et doublure de lustrine ; la garniture se compose de bouclettes de ruban, ayant 4 cent. de largeur, 6 cent. de longueur, prises entre le dessus et la doublure ; bordure en cygne ; au milieu, par derrière, noeud de ruban ; on fait cette pèlerine d’après les fig. 29 et 30.

Noeud en satin rouge et reps noir (ci-dessous)
La figure 36 représente la moitié du noeud. On prépare un morceau en satin, un second pareil en reps (noir ; on les coud ensemble, on les fronce sur le côté en ligne droite et l’on réunit les deux moitiés du noeud par une traverse en reps, en repliant, à l’endroit, la partie supérieure du noeud.